Adsense LeaderBoard

mardi 26 février 2008

Tourisme au Maroc: OUIRGANE, LA MENARA, OURIKA, CHEZ ALI

Dîner Spectacle « CHEZ ALI » :
Dîner sous tentes Caidales. Pendant le dîner des troupes folkloriques représentant quelques régions marocaines défileront à tour de rôle devant votre table. Et enfin, le spectacle portant le nom de la soirée : Fantasia. L’accueil est fait par une escorte de cavaliers, des hommes bleus portant des torches, des hôtesses vous souhaitent la bienvenue en répandant des pétales de roses à vos pieds, une mosaïque de toutes les troupes folkloriques ( avec transport)

Dîner Spectacle « AL MENARA »
A 5 mn de la Koutoubia, en plein cœur de Marrakech, un spectacle grandiose alliant traditions, son, lumière, pyrotechnie et performances artistiques. Dîner et spectacle au cœur du Domaine Royal de la Menara. (Avec transport)
Ouvert de Mercredi à Samedi

Visite Historique : La Koutoubia

Fondée en 1062, Marrakech seconde ville impériale vous fascinera avec ses monuments historiques.
Durant cette visite nous illustrerons l’histoire pour comprendre la beauté de la terre rouge du sud :

Le Minaret de la KOUTOUBIA.
LES TOMBEAUX des SAADIENS,
Le palais de la BAHIA situé au centre d’un jardin andalou

Vallée d’OURIKA

Luxuriante vallée qui s’élève doucement aux contreforts des parois du Haut atlas où on entrevoit des villages typiques .Visite du marché berbère d’un village des potiers ou vous découvrirez les rives fraîches de l’OUED OURIKA.

Vallée d’ ASNI OUIRGANE

Situé au pied du DJBEL TOUBKAL le plus haut sommet de l’Afrique du nord (4165 M), le petit village berbère de TAHNAOUT accueille 2 fois par semaine les paysans pour le grand marché. Après la traversée des gorges de RHERHAIA ,on arrive à ASNI, ensuite déboucher à OUIRGANE appelée la vallée heureuse.

Escapade au pied de Toubkal

Nous entamons le trajet en parcourant la route secondaire vers Amzmiz à 47 Km de Marrakech tout en passant par le barrage Lalla Takerkoust , ce lac artificiel de 07 km de long, la vue est magnifique. Après déjeuner, nous continuons notre route pour arriver à Amzmiz, un grand village berbère ,niché entre oliveraie et arbres fruitiers ,continuation en traversant des villages perchés à flanc des monts du haut atlas jusqu’à traversée l’oued N’fis pour atteindre Ouirgane pour revenir à Marrakech en passant par Asni.

vendredi 22 février 2008

Quelques RIAD a visite a marrakech

Riad Armelle
Dans la Médina de Marakech, le Riad Armelle est une maison d’hôtes. Mieux qu’un hotel, vous aurez le plaisir d’y découvrir la magie orientale dans un joyau d’authenticité. ...


Riad Andalouse
Riad Andalouse Marrakech, maison d'hôtes nichée au coeur de la médina de Marrakech, avec un accés voiture devant sa porte vous propose le calme, le luxe, le charme et le dépaysement ...


Riad Caid Rassou
Maud et Raymond, les maîtres de maison résidant sur place dans cette véritable maison d'hôtes, vous ouvrent le portes d'un univers où se mêlent la douceur raffinée de l'Orient et le bien-être du confort occidental.

Riad Assalam
Situé dans le quartier Touareg, dans la médina de Marrakech accès facile avec stationnement, à proximité du Palais El Badiâ, Palais Bahia et Palais Royal, à 10 mn de la célèbre place Jemaâ El Fna.

Riad Mazal
Le Riad Mazal a été conçu pour répondre à la demande des clients qui cherchent un lieu de séjour doté d’une qualité et d’un service exceptionnels.

Riad Alaka
Ce Riad a pour vocation de répondre à des hôtes exigeants: les maîtres, le personnel de maison veille discrètement à votre bien être et votre confort en respectant votre intimité. Prestation

jeudi 21 février 2008

Riad marrakech au maroc

Le maroc possède un trésor : son habitat traditionnel et surtout les riads, ces demeures anciennes, véritables joyaux cachés derrières les murs austères de la médina. Leur origine remonte loin dans le temps, mais sous leur forme actuelle, ils sont une représentation temporelle du paradis oriental…


HIER …un palais entre terrasse et jardins.
Le Riad est un type d'habitation dont le plan et les dispositions sont rigoureusement codifiés.C'est avant tout un espace totalement intériorisé : les façades intérieures sont les façades principales et à l'extérieur, il n'y a que des murs aveugles, qui ne laissent rien deviner de l'extraordinaire richesse décorative des espaces intérieurs.Pour protéger l'intimité du Riad, l'entrée elle-même est en chicane. C'est un couloir dans lequel le propriétaire peut recevoir les personnes étrangères sans perturber la vie privée de la maison.La cour wast ed-dar (le centre de la maison) est toujours de forme régulière, carrée ou rectangulaire. On y trouve le plus souvent une fontaine centrale en marbre ou en zellige et autour, un jardin aux formes géométriques, structuré par des allées rectilignes. Les plantations elles sont plus libres : une seule règle, la profusion de plantes aromatiques, médicinale ou ornementales et la présence de quelques arbres, orangers ou citronniers, mandariniers ou palmiers qui apportent une ombre heureuse en été.
A noter que le jardin - ou la cour - est le passage obligé pour passer d'une pièce à l'autre, puisque les pièces ne sont pas accessibles entre elles. C'est le centre de la vie domestique, là où jouent les enfants et où travaillent les femmes.Elle est entourée des quatre cotés par des pièces d'habitation peu profondes mais très larges. On y pénètre par une porte centrale entourée à égale distance par deux fenêtres qui éclairent la pièce.Parfois sur un niveau, les riads peuvent avoir un, voir (rarement) deux étages, avec ou sans galerie, avec ou sans douiria (appartement privé avec un accès séparé). Toujours, ils sont dominés par une terrasse en terre couverte de chaux, lieu protégé des femmes qui y passent de longues heures entre elles..Ils combinent à l'infinie les variantes d'un même modèle et se distinguent surtout par la richesse de leur décoration.

Aujourd'hui "... le nouveau must ".
La croissance des nouvelles villes s'est traduit par une désaffection et une dégradation des habitats traditionnels. Il faudra attendre les années 60 et 70 pour que des artistes, des diplomates ou des personnalités célèbres restaurent d'anciennes demeures à Tanger ou Marrakech, séduis par ces bijoux délaissés. Certains s'y installent définitivement, d'autres y passent quelques mois dans l'année, goûtant l'indicible plaisir de se retrouver, seul, en famille ou avec des amis dans une maison hors du temps.Poussés par une demande touristique croissante les rénovations réalisées ces dernières années visent plus à transformer les ancien riads en restaurants, maison d'hôtes, hôtels de charme ou résidence privée.Si la plupart ont été réaménagés entièrement pour que vous bénéficiez de tous le confort moderne (salle de bain en tadlakt dans toute les chambres, cheminée pour l'hiver,…) d'autres, plus traditionnels, n'ont presque rien modifié, privilégiant la découverte d'une culture différente.Il y en a pour tous les goûts - pour tous les budgets - et surtout il n'y a pas deux Riads identiques …

mercredi 13 février 2008

Marrakech et ses Riads et Hotels

Marrakech ou la rouge Marrakech , il s'appelle ainsi en raison de la couleur rouge de certain de immeubles et maisons. la valeur de cette ville est que le Maroc s'est appelé Marrakech il y a beaucoup de siècles avant. la célèbre place jamaa el fna a fait de Marrakech la première ville à visiter en voyage au Maroc. les souverainetés principaux qui ont été succèdaient à Marrakech étaient Almoravides, almohades, saadines et Marines. les monuments historiques principaux du Marrakech sont la Koutoubia de qui est une mosquée établi par la pierre et le musc qu'on peut sentir jusqu'a nos jours, il a été construit dans l'ère d'abdelmoumen el mohad en 11 siècle et son petit-fils yacoub el mansour l'avait décoré par un minaret qui est d'élévation de presque 70 mètres. près de ce géant monument reigne une kasbah surnommé le château en pierre, qui a été construit par les almoravids. le palais de badii est également considéré comme un monument merveilleux, son construction a été pris par ahmed el manspur dahbi .dar si said et le palais Bahia sont autres merveilles de marrakech, la premiere est un musée contenant lesprincipaux chefs d'œuvres artistiques marocains. en plus de celui-ci on ne devrait pas oublier de visiter l'ecole coranique benyoussef établi par moulay abdullah , et la Menara qui a un lac magnifique entouré par des arbres et des fleurs. a part les monuments, une variété naturelles que nous pouvons trouver, la montagnes d'oureka avec sa cascade, et la haute montagne de oukaimden qui est la destination des amateurs de ski. riyad ou riad a marrakech est un château marocain traditionnel, a nos jours ils sont exploités sous forme de hôtels et motels.

places a visiter:

place jamaa el fna
la minaret et les jardins du koutoubia.
les souks de marrakech.
medressa ben youssef.
les jardins du majorelle.
les tombes des saadines.
palais la bahia.
palais el badii.
la medina.


Hotel Kempinski Marrakech

A proximite des remparts de la medina, l'hotel jardin Mansour Eddahbi Kempinski, etablissmenet 5 etoiles luxe, cultive une atmosphere elegante et raffinee, ponctuee d'une touche de convivialite.Outre la quietude et le charme des lieux, vous y apprecierez le confort d'une service personnalise.

(212) 44 33 91 00 Boulevard Mohammed VI, Gueliz

Hôtel El Andalous Marrakech

Au cœur du quartier résidentiel de Marrakech, l'Hivernage, l'hôtel Andalous s'impose avec une architecture andalouse qui s'intègre parfaitement dans un somptueux jardin de 7000 m². Situé à proximité de la légendaire place " Jemaa El Fna ", du minaret de la Koutoubia, des jardins d'Agdal, de la célèbre Ménara et du palais des congrès, l'hôtel Andalous marie tradition et modernité.

00 (212) 44 44 71 95 Avenue du president Kennedy

Hotel Tropicana Marrakech

Avec pour toile de fond l’Atlas enneigé toute l’année, Marrakech l’Impériale, riche en glorieux passé.Tout comme les Berbères ou les tribus du désert, laissez-vous attirer par la magie de cet endroit où, incontestablement, vous serez accueilli comme un Roi.Cet hôtel quatre étoiles, d’architecture pyramidale, avec deux bâtiments en L et sa décoration intérieure marie habilement les styles modernes et mauresques. L’hôtel-club s’élève sur quatre niveaux disposés autour de deux patios fleuris.

(212) 44 44 74 50 Lotissement Semlalia, Guéliz

Hotel Sangho Marrakech

En bordure de la palmeraie, à 12 kilomètres des bazars du centre ville et à 14 km de l'aéroport, le SANGHO PRIVILEGE vous accueille avec la bonne humeur caractéristique des clubs SANGHO. Animation et sports sont au rendez-vous dans une ambiance sympathique. L'hôtel est implanté dans un splendide parc tropical de 11 ha, fleuri de roses, qui est aussi un havre de paix pour tous les amoureux de calme et de repos. Son architecture séduisante se fond dans la verdure et sa décoration raffinée est un mélange harmonieux de l'élégance des années 30 et de l'art marocain le plus pur.

(212) 44 30 48 50 Circuit de la Palmeraie, Daoudiat

Hotel Kenza Marrakech

Le KENZA Hôtel est un complexe hôtelier ****A, entièrement rénové, agréable mêlant tradition et modernité, L’hôtel KENZA est situé dans un splendide et verdoyant quartier de la ville moderne (le Gueliz) et à (5) minutes des célèbres jardins Majorel et aussi de la grande muraille de l’ancienne médina et (10) dix minutes de la place Jemaa El Fna et du circuit de la palmeraie.Pour rendre votre séjour encore plus agréable, KENZA Hôtel met à votre disposition : room service, lanchisserie, kiosque à journaux (presse locale et internationale), coffre fort, bureau de change, parking privé…

(212) 44 44 83 30 Avenue Yacoub El Mansour - Gueliz



Hotel Sofitel Marrakech

Au sein de la rayonnante cité des mille et une nuits, au pied du Haut Atlas, à proximité des remparts de la Médina et de la fameuse place Jamaa El Fna. 258 chambres avec terrasse ou balcon. Vue sur la montagne, la piscine ou les jardins. Restaurant international et cuisine local. Snack-piscine, 3 bars, discothèque. Salles de réunions, piscine, centre de remise en forme avec jacuzzi, sauna, hammam et gym.

(212) 44 42 56 00 Rue Harroun Errachid, Quartier de l

Hotel Atlas Marrakech

ATLAS HOTELS est le pôle hôtelier de la SOTORAM, Société Touristique de la Royal Air Maroc créée en 1968. Implantée dans les villes phares du tourisme marocain (Marrakech et Agadir), ...


00 (212) 4 44 70 51 Avenue de France

Hotel Imperial Borj Marrakech

L'Hôtel IMPERIAL BORJ est situé au coeur du Quartier Résidentiel à deux pas des remparts, face à la KOUTOUBIA et à quelques minutes de marche ou en calèche des Souks et de la renommée place DJEMAA EL FNA.L'Aéroport International LA MENARA n'est qu'à 10 minutes et le domaine skiable de L'OUKAIMEDEN à pas plus d'une heure de route.

(212) 44.44.73.22 Avenue Echouada Quartier Hivernage

vendredi 8 février 2008

DECOUVRIR Marrakech

L'économie de Marrakech repose essentiellement sur le tourisme, le commerce et l'artisanat. L'infrastructure hôtelière a connu ces dernières années une croissance rapide. Le développement futur de Marrakech s'articule aussi autour de l'autoroute Settat–Marrakech de 146 Km en cours de construction, dont l'achèvement est prévu courant 2007. Côté sud, un autre tronçon autoroutier Marrakech-Agadir de 233 Km sera mis en service courant 2009. Une ligne TGV reliant la ville à Casablanca est à l'étude pour l'horizon 2015, pour être ensuite prolongée vers Agadir ...

VOLS ET BILLETS AVION POUR Marrakech

Voyage Marrakech : pour trouver votre séjour à Marrakech comparez les prix proposés par nos partenaires et choisissez l'offre correspondant à vos envies pour votre voyage à Marrakech. Je Reserve vous permet d'accéder aux offres de voyages à Marrakech ou de choisir séparément un :
pack "vol + hôtel", une location de voiture ou un hôtel à Marrakech.

vendredi 1 février 2008

Marrakech: ...Que faire, que voir…

Marrakech, ville de congrès et de séminaire, à seulement 3 heures de vol des principaux pays européens, reste une destination privilégiée pour joindre l'utile à l'agréable.

La ville dispose de sérieux atouts dans l'art et la manière d'organiser congrès, meetings et expositions diverses. Avec le palais des congrès de Marrakech et les différents centres de conférence de la ville, les professionnels apprécieront les 25.000 m2 susceptibles d'accueillir leurs conventions et leurs événements.

Marrakech a déjà reçu de nombreux congrès mondiaux et sa réputation en la matière n'est plus à faire.


Flaner dans les nombreux Jardins de Marrakech


Marrakech est située dans une grande oasis, au milieu d'une plaine fertile, mais n'est pas traversée par des oueds. Les almoravides ont d'abord utilisé la technique des Khettara, qui permet d'exploiter une nappe phréatique au moyen de galeries drainantes. Les almohades développèrent cette technique et utilisèrent également la dérivation des rivières proches par des grands canaux ou séguias, dont le canal royal Al-Yaqûbiyya sur une distance de 90 kilomètres. Au milieu du XXe siècle, le réseau souterrain des canalisations dépassait encore les 2 000 kilomètres et s'étendait sur un rayon d'une quinzaine de kilomètres autour de la ville. C'est un patrimoine extraordinaire, qui hélas, disparaît…. Une grande catégorie de jardins sur Marrakech est appelée Riyad. Dans le langage courant, ce mot est devenu synonyme d'une maison avec patio, mais étymologiquement, c'est beaucoup plus que cela : riyad est le pluriel de rawd, qui désigne le parc, le jardin, le verger, le cimetière, le tombeau du prophète… Dans le monde hispano-mauresque, riyad sert à désigner le jardin intérieur des palais ou des riches demeures citadines… Et par extension, les bâtiments qui l'entourent. Le riyad respecte un ordonnancement géométrique rigoureux : quatre parterre d'arbres et de fleurs divisés par des allées en croix, avec de l'eau - vasque ou fontaine - au centre. Quand il y a plus d'espace, les quatre parterres multipliés par deux deviennent 8, et ainsi de suite… L'un des plus beaux exemples de riyad, dont on ne voit plus que des ruines, a dû être le palais al-Bâdi, construit à la fin du XVIe siècle par le souverain saâdien al-Mansour à Marrakech.

Les Jardins de Majorelle

Crées en 1924 par le peintre français Jacques Majorelle, il rassemble une impressionnante collection de spécimens végétaux rapportés des quatre coins du monde : cactus, bambous géants, palmiers, citronniers, nénuphars... Chaque "créature" exotique est legendée avec soin. Au fond du jardin, la villa coloniale bleu vif, dit "bleu Majorelle", a accueilli un temps les ateliers du peintre. Rachetée par Yves Saint Laurent dans les années 1960, elle héberge aujourd'hui un petit musée d'art islamique. Ouvert en été : 8h-12 et, 15h-19h ; en hiver : 8h-12h et 14h-17h. Entrée 2ODh.

Les jardins de l'Agdal
Les sources historiques usent essentiellement deux termes avec celui de l'Agdal désigne en fait un même objet : des jardins royaux jouxtant les palais et qui sont généralement divisés en enclos et dotés de remparts. Le terme Agdal a été exclusivement utilisé pour désigner ces jardins à partir du XVIIIème siècle. Pour exister, l'Agdal devait disposer de ressources hydrauliques suffisantes. L'une des premières solutions adoptée fut l'exploitation des nappes souterraines, c'est ainsi que les premières Khettaras furent crées pendant le XIème siècle par les Almoravides. Des techniques plus élaborées ont été crées par les Almohades pour le captage d'eau des oueds de l'atlas ; l'aqueduc impérial dit " Tasoultant ", dérivé depuis la ville d'Aghmat, en constitue un bel exemple. D'après ibn sahib al-salat, historien officiel de la dynastie Almohade se serait un certain al-Hajj Ya'is qui est le créateur présumé de ces jardins comme d'autres réalisations almohades dont le plus illustre est la Koutoubia. Les bassins de l'Agdal et de la Ménara forment d'immenses réservoirs qui assurent l'irrigation des jardins et régularisent le flux des seguias, des khettaras et des précipitations atmosphériques. Entre autres fonctions de ces bassins, plusieurs activités ludiques y étaient pratiquées, comme l'entraînement et l'apprentissage de la natation aux soldats de l'armée almohade pour les préparer à la traversée de la Méditerranée vers al-Andalus. Les jardins de l'Agdal et de la Ménara connurent depuis les Almohades à nos jours des périodes de déclin et de renaissance, leur modèle grâce à l'ampleur qu'a connut l'empire almohade a été diffusé en Andalousie mais il inspira également le puissant sultan alaouite Moulay Ismail pour la création de l'Agdal de Mekhnès vers 1674, et plus tard, le Visir Bahmad (XIXe-XXe siècles) qui créa son propre Agdal à Marrakech.

La Menara

Avec le minaret de la Koutoubia, la Menara se dispute le titre du monument emblématique de la ville. La légende mêle romantisme et cruauté : construit sous le règne des Almohades, le bassin central est augments d'un jardin ceint d'une muraille en pisé de quelque 4km de longueur. Le pavillon aux airs presque toscans est bâti en 1886 : sous ses toitures pyramidales de tuiles vertes, se nouaient les intrigues galantes des sultans saadiens. L'un d'entre eux avait, dit-on, pour coutume de précipiter dans le bassin sa conquête de la nuit. Avis aux photographes : les tuiles vertes du pavillon se reflétant sur les eaux du bassin, et en arrière-plan, majestueuse, la chaîne du Haut Atlas... Ne manquez pas le clicheé du siècle. Aujourd'hui, cette immense oliveraie et son bassin d'irrigation forment un grand laboratoire botanique. Accès depuis Bab el-Jedid par l'Avenue de la Menara, en petit taxi, ou très agréable : en calèche. Accès au bassin gratuit. Visite du balcon du pavillon payante. Possibilité d'acheter quelques miches de pains rassis pour nourrir les carpes des bassins.

La palmeraie

La palmeraie de Marrakech, avec ses 14 000ha, et ses 100 000 pieds, était sans conteste la plus luxuriante du Sud marocain. Irrigués par un ingénieux système de canalisations souterraines alimentées par les nappes phréatiques, les jardins et les vergers abondaient entre les palmiers dattiers. Hélas la vétuste des canalisations, la terrible sécheresse de ces dernières années, et l'appétit sans cesse plus vorace des promoteurs immobiliers ont sérieusement endommage le site. Mais, avec un peu d'imagination, la promenade sur la petite route en lacets reste très agréable, spécialement aà la tombée du jour, ne serait-ce que pour s'évader un peu du bruit de la ville. Départ de Bab Doukkala. Circuit de 22km à effectuer en calèche. Compter de 2h a 3h de trajet et 200Dh la course.
Le jardin "Arsat Moulay Abdeslam"

Les jardins historiques sont plus que des jardins verts. Ils sont la mémoire vivante de cette relation privilégiée que les Marocains ont toujours entretenu avec leur environnement. Leur rénovation est un acte sacré, une contribution majeure à la préservation du patrimoine national vert. Le programme "Villes fleuries" s'inscrit dans un vaste plan de protection, de préservation, de réhabilitation des jardins historiques et de création d'espaces verts dans des zones à forte densité. Initié depuis quelques années par la Fondation Mohammed VI pour 'environnement, il vise, justement, à redonner leur splendeur d'antan à ces lieux magiques, parfois uniques mais souvent dans un état de délabrement avancé. La restauration de Arsat Moulay Abdeslam s'inscrit dans le cadre du programme des villes fleuries La restauration de Arsat Moulay Abdeslam est l'éclatante illustration de cet engagement sans failles pour des villes fleuries, action initiée grâce à l'implication personnelle de S.A.R. la Princesse Lalla Hasna, présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l'environnement Les jardins historiques sont plus que des jardins verts. Ils sont la mémoire vivante de cette relation privilégiée que les Marocains ont toujours entretenu avec leur environnement. Leur rénovation est un acte sacré, une contribution majeure à la préservation du patrimoine national vert. Le programme "Villes fleuries", initié depuis quelques années par la Fondation Mohammed VI pour l'environnement, vise justement, à redonner leur splendeur d'antan à ces lieux magiques, parfois uniques et souvent dans un état de délabrement avancé. S.A.R. la Princesse Lalla Hasna avait, dès le départ, défini les lignes directrices de ce travail d'envergure qui ambitionne, entre autre, à "réhabiliter les jardins dans le respect de l'esprit de leurs fondateurs afin de les inscrire ultérieurement dans le réseau mondial des jardins historiques protégés, associer à chaque espace réhabilité un projet environnementale, ainsi que l'ouverture sur la modernité ; ouvrir les jardins réhabilités et les espaces qui leur sont associés à l'ensemble des couches de la population tout en les faisant participer au développement et à l'amélioration de l'offre touristique de notre pays et enfin mettre en place des organes autonomes et efficients pour la gestion et l'entretien des espaces réhabilités afin d'en assurer la durabilité et le développement ultérieur". La rénovation et la réhabilitation de "Arsat Moulay Abdeslam", en février dernier confirment, si besoin est, cette volonté de redonner vie et éclat, aux jardins historiques du Maroc. S'étendant sur huit hectares, Arsat Moulay Abdeslam avait été créé au XVIIIe siècle par un diplomate lettré et poète, fils du Sultan alaouite Sidi Mohammed Ben Abdallah. Ce "Prince aux centres d'intérêts multiples, érudit et amoureux des splendeurs de la nature, Moulay Abdeslam est également le fondateur, avec ses frères Moulay Mamoun et Moulay Mousa, de l'art des Arsat, considéré comme la référence esthétique en matière de jardins par ces princes", peut-on lire dans un ouvrage édité, à cette occasion, grâce au concours d'Itissalat Al Maghrib. Les auteurs de "Arsat Moulay Abdeslam ", le temps des jardins princiers à Marrakech "se sont, ainsi, attachés à remonter le fil du temps pour en extraire la quintessence d'un art séculaire que les Marocains ont cultivé avec passion et plaisir." "Les Marocains, par delà les tribulations de l'Histoire ont toujours fait du jardin l'un des fondements de leur civilisation…Séduits et fascinés, ne l'ont-ils pas reproduit, par delà même les jardins réels, en une riche variété de motifs et de styles, sur bois, sur plâtre, sur pierre, sur leurs tapis, leurs étoffes, leurs portes ou leurs plafonds ? Partout, le motif du jardin se décline comme un rêve de faste et de beauté, un avant goût du paradis conquis sur une nature inhospitalière…", nous explique Ouidad Tebaâ, universitaire et écrivain.

Mise en valeur de l'héritage

C'est dans cet espace, comme dans d'autres "Arsa" princiers du XVIIIe et XIXe siècle, qu'il y eut des représentations diplomatiques, des présentations des premières innovations technologiques introduites au Maroc et plus tard, de cadre pour les festivités populaires. Constitué de deux espaces, Arsat Moulay Abdeslam comprenait deux jardins superposés : celui imaginé et créé par le Prince Moulay Abdeslam et un autre, aménagé sous le protectorat, vers 1920. Une fois réhabilité et restauré, ce jardin a ainsi pu intégrer harmonieusement deux données essentielles : une mise en valeur de l'héritage historique existant et une ouverture sur le futur avec la création d'un espace d'exposition et de démonstration des technologies de pointe dans le domaine de la communication. Dédié à la détente et à la convivialité mais aussi à la découverte des nouvelles technologies de communication les plus récentes et à l'acquisition de savoirs via les nouveaux outils d'information, le cyber parc Moulay Abdeslam, dont la restauration a été possible grâce à la contribution de Maroc Telecom, comprend aussi un espace dédié à l'apprentissage des techniques Internet pour les enfants et un autre réservé aux adultes. Les nombreuses bornes interactives le long des allées sont une autre invitation pour accéder à sa base de données, naviguer sur Internet ou encore téléphoner. Ces bornes multimédias ont aussi l'avantage de permettre aux visiteurs de s'orienter à la fois dans le jardin et dans la ville, d'effectuer une visite virtuelle du jardin et même de fonctionner comme des guides en fournissant à celui qui les consulte des renseignements sur l'animation et l'actualité de la ville.

17 mois de travaux

Les travaux d'aménagement de cet espace qui ont duré 17 mois, ont porté notamment sur le réaménagement des espaces verts à travers l'élagage et le nettoyage de 450 arbres et la plantation de 200 palmiers, 500 arbustes et 680 orangers, citronniers et autres, la réalisation d'un nouveau système d'irrigation et la construction de bassins d'eau, et la réhabilitation du Parc via notamment le réaménagement des allées (13.000 m2 dans la partie Aarsat et 2.000 m2 de pavés autobloquants). Cet espace comprend aussi des kiosques, un amphithéâtre, des bancs et un espace d'animation, le tout dans un but de préserver le cachet traditionnel de ce jardin et de symboliser le Maroc actuel à la fois fier de son passé et tourné vers l'avenir.

Des mots pour dire les jardins

Marrakech est la cité-jardin par excellence. Dès l'origine, "le jardin" accompagne son mouvement d'urbanisation. Avec les almohades, dès le 12ème siècle, l'Agdal est conçu en même temps que la cité dont il est une composante essentielle, conçu à la fois comme un moyen de subsistance vital pour la ville mais aussi comme un havre de fraîcheur et de paix, de réjouissance et de contemplation car la sensualité et la spiritualité ne sont, absolument pas, ici, obligées de se distendre. "Arsat Moulay Abdeslam, le temps des jardins princiers à Marrakech" retrace l'historique des jardins de Marrakech et répertorie, tous les mots créés, au fil des ans et des siècles pour évoquer ce terme. On a relevé pour vous quelques-uns : Buhayra (petite mer). C'est un immense verger clos, doté d'un grand bassin, destiné à apporter une abondante provision d'eau pour l'irrigation des arbres fruitiers au milieu desquels des cultures intercalaires de légumes ou de légumineuse trouvent place". Agdal. C'est un pré réservé sur les rives d'un Oued entouré d'une enceinte en pierre. En fait, Buhayra et Agdal désignent un même objet. Ce sont des jardins impériaux qui se trouvent à proximité des Palais des Sultans. 'Arsa. Ce terme signifie en arabe classique la cour intérieure d'une maison et par extension, toute étendue vide et non construite. Une fois transformés en jardins, ces espaces ont gardé le nom d'Arsa. C'est un jardin irrigué, mais moins étendu que l'Agdal. Jnan (singulier, janna, paradis). Ce terme désigne un espace planté d'arbres fruitiers et de palmiers. Ce type de jardin doit nécessairement comporter des vignes et des palmiers, sinon, on l'appellera Hadîqa (ou enclos). Riyad (pluriel de Rawda et Rawd : parc ; cimetière). Ce nom désigne un beau parc (bustan).

Gueliz: ...Visiter un des nouveaux quartiers de Marrakech ...

Gueliz


De l'ancien quartier moderne, édifié sous Lyautey, il ne subsiste guère que quelques immeubles et, surtout, la superbe perspective sur le minaret de la Koutoubia, depuis l'avenue Mohammed V, l'artère principale, et ses trois ronds-points (les places de la Liberté, du 16-Novembre et Abdel Moumen). Grandes et larges avenues rectilignes plantées d'orangers, alignements de banques, administrations, agences de voyages... Le Gueliz du troisième millénaire offre un visage radicalement différent de la médina et des souks, celui d'un Marrakech vivant à l'heure moderne, avec tous les défauts et les qualités associés : embouteillages monstres, bruits et fumées en tout genre, mais aussi grandes terrasses de cafés avec vue imprenable sur l'agitation du centre-ville, salon de thés branchés, multitude de restaurants marocains et étrangers. Ne manquez pas le souk du quartier, un marché couvert, à l'angle de l'avenue Mohammed-V et de la rue Souirya, un véritable marché aux fleurs et traditionnel où vous trouverez d'excellent fruits et légumes et de la viande très fraîches. De nombreux restaurants de Marrakech s'approvisionnent au marché couvert et bien entendu, la Villa-Riad ADHIKA.

Visiter la Medina de Marrakech

La mosquée de la Casbah ou El-Mansour
Avec Bab Agnaou, c'est le second monument d'époque almohade encore debout dans le quartier de la Casbah. Edifiée sous le règne de Yacoub el-Mansour qui veut alors doter son quartier royal d'une mosquée, elle est successivement remaniée sous les Saadiens, puis les Alaouites, qui lui ôtent progressivement son aspect d'origine. L'intérieur, composé de onze nefs d'une hauteur impressionnante, est interdit aux non musulmans. Mais consolez-vous, la façade est remarquable : hauts murs en briques de terre coiffés de tuiles aux couleurs de l'islam, et, surtout, son splendide minaret orné d'entrelacs de losanges et couronnes d'une frise de faïences turquoise émaillées. Au pied de la mosquée, la place des Tombeaux Saadiens, qui a été payée récemment, accueille boutiques de souvenirs et vendeurs de menthe fraîche dont les affaires fleurissent tout spécialement le vendredi, à la sortie de la grande prière. Place des Tombeaux Saadiens - Marrakech médina.
Les tombeaux Saadiens
Meurtres, trahisons, empoisonnements, l'histoire mouvementée de la dynastie saâdienne est digne d'un roman noir. Leur mausolée, en revanche, dissimule derrière de hauts murs en terre, dans un très beau jardin arabo-andalou, est un véritable havre de paix. Edifié par le sultan Ahmed el-Mansour, l'endroit a échappé a la rage destructrice du sultan alaouite Moulay Ismail (1672-1727), qui se contentera de l'entourer d'une haute muraille. Redécouvert en 1917, l'ensemble, restauré par le service des Beaux-arts, a retrouvé toute sa splendeur. Le premier mausolée comprend trois salles : la première accueille des tombes alaouites et la salle du mihrab. La deuxième, avec douze colonnes en marbre de Carrare et coupole en cèdre doré, héberge la tombe d'Ahmed el-Mansour. La troisième, dite "des trois niches", richement ornée de mosaïques et de stucs, accueille les sépultures des princes Saadiens morts en bas age, des femmes et des concubines des princes. Dans le second mausolée, plus simple et moins ostentatoire, repose Lalla Messaouda, mère d'Ahmed el-Mansour. Ouvert N. 8h30-111745 et 14h30-18h. Entrée 10Dh. Visites guidees payantes sur demande.
Dar Bellarj : Fondation pour la culture au Maroc
Cette fondation, dirigée par une Suissesse amoureuse du Maroc, entend défendre les arts populaires et la culture du pays. Ses locaux, un magnifique fondouk abritaient autrefois un hôpital pour oiseaux ! Aujourd'hui, ses salons et son élégant patio hébergent des expositions thématiques temporaires (artisanat, photographies, vidéo, musique). On peut aussi y faire une pause thé à la menthe, au son du chant des innombrables perruches qui y ont trouvé refuge. 9, Toualat-Zaouiat-Lakhdar. Tel. 044 44 45 55, Fax 044 44 21 23. Ouvert N. 9h-18h. Entrée 15Dh.
Le palais Mnebb
iLe gigantesque palais Mnebbi abritait la demeure d'un ancien ministre la Défense du sultan Moulay Abdelaziz. Entièrement réhabilité, le palais accueille le musée de Marrakech inauguré en 1997 par la fondation Omar Benjelloun, grand amateur d'art. Expositions saisonnières thématiques - élaborées à partir des collections de la fondation (poteries anciennes, instruments de musique, tapis, bijoux, etc.) - et individuelles ou collectives de peinture, sculpture et photo. La maison, construite sur le modèle des demeures à péristyle, est néanmoins de style citadin marocain. Un remarquable patio, orné de zelliges et aujourd'hui couvert, dessert les salons abritant les vitrines du musée, le hammam traditionnel, également transformé en espace d'exposition, ainsi qu'un salon de thé avec terrasse et une librairie (beaux livres, romans, disques, affiches, etc.). Pl. Ben-Youssef. Tel. 044 39 09 11, Fax 044 39 09 12. Ouvert mar-dim. 9h-18h Fermé 1er mai et fêtes religieuses. Entrée 30Dh/1ODh.
Le palais el-Badi
Cinq mois après sa retentissante victoire sur les troupes portugaises à la bataille des Trois Rois, le 4 août 1578, le sultan Ahmed el-Mansour entreprend la construction d'un palais monumental voué aux grandes réceptions et aux audiences royales. Onyx, plafonds ornés de stucs et de feuilles d'or, marbres d'Italie, zelliges... De cette profusion de luxe et d'ornements, qui valurent au palais le surnom d'el-Badi, "l'incomparable", il ne reste rien : dans sa fureur dévastatrice, Moulay Ismail ordonne le pillage intégral du monument pour l'embellissement des palais royaux de Meknes ! Aujourd'hui vous n'y verrez que de hauts murs couronnés de nids de cigognes, formant tine vaste enceinte autour du grand bassin central et les vestiges des pavillons de réception. On peut encore visiter l'ancienne prison souterraine, et la salle contenant le minbar (la chaire) de la mosquée Koutoubia. Pour profiter de l'indéniable poésie du site, n'oubliez pas de grimper sur la terrasse qui vous réservera un panorama superbe sur la grande tour centrale, les nids de cigognes et les toiles de la cite impériale. Chaque année, au mois de juin, le palais el-Badi accueille les concerts du festival de musiques sacrées de Marrakech. Entrée à côté de Bab Berrima (à droite, au fond du 'corridor'). Ouvert sauf fêtes religieuses 8h30-12h et 14h30-18h.
Le mellah et le souk des bijoutiers
A l'instar de bon nombre de quartiers juifs du pays, le mellah de Marrakech est édifié près du palais royal, pour s'en assurer la protection. Crée sous la dynastie saâdienne, il reste un des plus importants du pays jusqu'en 1936 ou il compte alors quelques 16 000 habitants. Déserté par les populations juives en partance pour Israël, depuis 1956, il est progressivement repeuplé par des musulmans. Avec ses ruelles rectilignes, et entouré d'une enceinte percée de deux portes, il tranche avec l'architecture labyrinthique du reste de la médina : en son centre, un souk assez animé rassemble des vendeurs de tissus d'ameublement, tandis qu'au nord-ouest le souk des bijoutiers, ancien nerf vital du quartier, compte encore quelques rares artisans juifs.
Les tanneurs
Dans les tanneries du souk, rien n'a changé depuis des siècles. Parmi les peaux étendues au soleil sur de la paille, près des cuves, des artisans se servent toujours du safran pour obtenir le jaune, du coquelicot pour le rouge, de l'indigo pour le bleu, et de l'antimoine pour le noir. Un regard sur le passé à ne pas manquer.
Le palais de la Bahia
Ce splendide "palais de la Belle" fut commandé vers 1880 par Sidi Moussa et son fils Ba Ahmed, tous deux grands vizirs des souverains Moulay Hassan et Abdelaziz. Sa construction dura sept longues années. Agrandi aux hasards des achats de terrain, le palais de la Bahiaµ. Des jardins et des roseraies, est un point de rencontre incontournable, tout spécialement le vendredi soir : on s'y retrouve en famille, à la nuit tombée, pour célébrer le début du week-end. Av. Mohammed-V (l'ouest de la pl. Jemaa-el-Fna). Mosquée interdite aux non musulmans.
La place Jemaa-el-Fna
Jadis, sur la place de "l'Assemblée des Trépasses", les sultans exposaient en exemple les têtes des supplicies. Aujourd'hui, les souvenirs macabres sont lointains et ce n'est pas pour quelque spectacle morbide qu'on se presse chaque jour par millier sur la plus célèbre place d'Afrique ! Le premier réflexe du voyageur qui découvre la place en journée, est souvent de s'étonner que cette grande esplanade à moitié vide, sans édifices remarquables, suscite autant d'attraction sur les Marocains et les touristes du monde entier. Mais c'est justement le tout le charme de cette place unique, qui se vide et se remplit selon les heures de la journée, offrant à chaque instant un spectacle différent. Le matin, et jusqu'en début d'après-midi, seuls quelques charmeurs de serpents, diseuses de bonne aventure dissimulées sous de gros parapluies, vendeurs de jus d'orange osent s'exposer aux ardeurs du soleil. Mais au fur et à mesure que le temps passe, Jemaa el-Fna s'anime. A 18 heures, c'est l'arrivée fracassante des innombrables gargotes ambulantes qui envahissent I'espace (cf. Manger dans la médina), proposant montagnes de couscous fumant, têtes de moutons grillées, étals de poissons frits, kyrielles de salades et de beignets d'aubergines. Dans cette atmosphère enfumée par les grillades, touristes et Marrakchis, installes sur des bancs recouverts de skaï, se régalent pour quelques dirhams tout en se distrayant du racolage polyglotte ainsi que des gestes et grimaces de jeunes gargotiers se disputant la clientèle. Au sud de la place, les spectacles de rue battent leur plein, et vous n'aurez que l'embarras du choix : folklore soussi, combats de boxe, danseuses du ventre, conteurs de rue, musique chaabi (populaire). Au nord, s'étend le domaine des guérisseurs, prédicateurs, et autres bonimenteurs, qui à grand renfort d'encens, oeufs d'autruches, racines mystérieuses et versets du Coran, promettent toutes les guérisons. Emerveillement et surprise? C'est à coup sur les premières impressions qui vous envahiront et vous ne saurez bientôt plus ou donner de la tête. Après un tel bain de foule, courez vous réfugier dans un des cafés restaurants de la place (cf. Manger dans la médina, ou boire un jus d'orange frais) : mieux qu'au cinéma, les grandes terrasses panoramiques offrent les premières vues sur cet immense spectacle à ciel ouvert, dont le cadre a été classé au patrimoine mondial de I'Unesco en mai 2001.
Les souks
Autrefois, dans ces terrains du nord de Jemaa-el-Fna, se tenait le point de rassemblement des caravaniers en partance pour le sud et Tombouctou. Depuis quelque huit siècles, des générations d'artisans, de tanneurs et tisserands travaillent dans les innombrables ateliers, fondouks et kissaria installés dans les rues et les ruelles labyrinthiques de ce grand quartier, un des plus vivants de la médina. Des plans récents de la médina, très bien conçus, sont disponibles dans les librairies et les bureaux de tabac de la place Jemaa-el-Fna ; mais le meilleur moyen de découvrir tous les mystères des souks est bien sur de s'y égarer. De toute façon, la place Jemaa-el-Fna n'est jamais très loin, et on saura toujours vous indiquer sa direction. Vêtements et tissus, cuir, épices et plantes médicinales, fruits secs, dinandiers, menuisiers, ébénistes. Les boutiques sont regroupées comme à l'origine par corporation, même si de nombreux bazars touristiques ont envahi une partie du périmètre du souk Semaine (pour les noms des souks et leurs spécialités, cf. Ou acheter des souvenirs marrakchis). Accés au nord de la pl. Jemaa-el-Fna par la pl. Bab-Ftouh ou la rue qui longe la mosquée Quessabine.
La medersa Ben-Youssef
En son temps, elle fut la plus grande école coranique du royaume marocain. Elle n'est à sa fondation, au milieu du siècle, par le sultan mérinide Abou el-Hassan, qu'une simple université coranique. Mais quelque cent ans plus tard (en 1564-1565), le Saadiens Moulay Abdallah la reconstruit entièrement et lui donne une renommée sans précèdent dans tout le Maghreb. Comme dans toute oeuvre arabo-andalouse, on note une contradiction entre la recherche mêlée d'austérité religieuse et de raffinement suprême. Passé le long vestibule avec plafond en bois, on atteint la cour principale. En son centre, un bassin en marbre blanc et, de part et d'autre, deux galeries à colonnes et à linteaux en bois de cèdre sculpté forment un ensemble très harmonieux. Au fond de la cour, la salle des prières s'ouvre en trois parties, divisées par des colonnes en marbre ; sur les chapiteaux, des calligraphies vantent la gloire du sultan Moulay Abdallah. La coupole centrale à stalactites et le mihrab entièrement orné de stuc ouvrage sont particulièrement remarquables. N'oubliez pas de grimper à l'étage pour visiter les cellules des étudiants qui viennent d'être restaurées : dans ces cent trente-deux minuscules pièces monacales pouvaient s'entasser neuf cents étudiants. Certaines donnent sur de petits patios intérieurs à balustrades en cèdre, ou sur la cour principale, qui parait encore plus élégante vue d'en haut. L'ancienne salle des ablutions, au rdc, fait aujourd'hui office de WC ! Pl. Ben-Youssef. Tel. 044 39 09 11 Ouvert. 9h-18h. Fermé 1er mai et fêtes religieuses. Entrée 20Dh. Visites guidées sur demande.
La koubba Ba'Adiyn
Ce rare vestige de l'époque almoravide, épargné par la rage almohade, faisait partie de la mosquée Ben-Youssef d'origine, rebâtie non loin de la. Par un escalier de pierre, on accède à la coupole, édifice rectangulaire de pierres et de briques, ouvert sur les côtés par des arcs en fer à cheval, et coiffé d'un dôme avec chevron en relief. A l'intérieur du bâtiment, on peut observer une large cuve à ablutions et, dans la salle du fond, la réserve d'eau alimentée par trois réservoirs souterrains drainant les eaux de l'Atlas sur plus de 80km. Notez la différence de niveau des sols anciens, qui indique que la ville de l'époque était beaucoup plus basse. Ouvert W. 8h30-11h45 et 14h30-17h45. Fermé lors des fêtes religieuses. Entrée 10Dh.
La Grande Mosquée et la fontaine Mouassine
Edificé par le sultan saâdien Moulay Abdallah, sur un ancien quartier juif (mellah), elle ne laisse admirer, pour les non musulmans, que sa porte monumentale à triples arcades. Sa fontaine majestueuse, contemporaine de I'oratoire, protégé par des grilles de fer et des moucharabiehs, est ornée d'un portique, avec stucs et linteaux ouvrages, et d'un superbe auvent en bois peint. Ce petit chef-d'œuvre faisait office de fontaine de quartier et de cuve à ablutions pour les fidèles. Elle marque géographiquement le centre du quartier des Souks.