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vendredi 26 mars 2010

Visiter Marrakech

La MEDINA

c'est la vieille cité entourée de ses remparts, son monuments le plus évident étant le minaret de la Koutoubia. En son centre , la place Jemma el Fnaa, sur laquelle s'ouvrent les souks.

BAB DOUKKALA

diaporama 360° de Bab Doukkala

En franchissant les portes prestigieuses des remparts, la mosquée Bab Doukkala s'élève sur la ville. Elle est dominée par un fabuleux minaret portant un décor d'entrelacs sur fond vert.

LES SEPTS SAINTS

diaporama 360° de la place des septs saints

Depuis toujours, Marrakech était la ville « ocre » qui a inspiré son nom de la couleur des fleurs, et son charisme de son Histoire et de son authenticité. Mais la plupart des gens la surnommaient « ville des sept saints » : Sept hommes, dont les noms sont encore affichés sur beaucoup de quartiers, d'avenues et d'établissements, tous des doctes, des oulémas, des saints, et des vertueux.

JARDINS DE L'AGDAL ET DE LA MENARA

diaporama 360° de la Menara

Le pavillon de la Ménara, qui est encore bien conservé, impressionne par ses dimensions, le silence qui y règne et sa très belle vue sur les sommets du Haut Atlas.

PALAIS EL BADII (ou B'DII)

"La merveille des merveilles", ce palais construit par le Sultan Saadien, Ahmed El Mansour Ed-Dahbi est considéré comme le joyau de l'époque et un modèle authentique d'équilibre, dont la beauté était chantée par les poètes. Le grand historien, Al Fechtali, a résumé la place qu'occupait ce palais parmi les palais mondiaux connus à l'époque, dans cette brève description: "Le Souverain Marocain a éclipsé les Omeyyades en Syrie, les Abbassides à Bagdad et les Fatimides en Égypte. Il a même dépassé les édifices des Rois Romains et des Rois de Perse". Ce Monument grandiose a été édifié à la suite de la victoire, en 1578, du Sultan Ahmed El Mansour Dahbi sur l'armée portugaise, dans la bataille qui a transformé la carte géopolitique du monde à l'époque... bataille célèbre dans le monde occidentale sous le nom de "La bataille des Trois Rois". Nombreux sont les envoyés ou les artistes étrangers qui ont parlé de ce palais depuis son édification. Ils sont tous unanimes à le considérer comme la "merveille des merveilles". Transformé souvent en champ de batailles acharnées (car il demeurait aux yeux de tous les prétendants au pouvoir le symbole de l'autorité : celui qui le prenait avait le pouvoir et celui qui le perdait, perdait le pouvoir). Ce palais, malgré les horreurs qui l'ont atteint et qui ont détruit la plupart de ses traces, impressionne toujours par sa grandeur.

PLACE JAMAA EL FNA

La Place Jamaa El Fna est incontestablement le coeur battant de la cité. C'est une place à la fois paisible et grouillante de monde qui offre mille et une attractions aux curieux du monde entier, et, qui est livrée aux acrobates, aux charmeurs de serpents, aux conteurs et aux jongleurs tout au long de la journée, et parfois, tard dans la soirée durant les nuits chaudes de l'été. Cette place a été sacrée patrimoine mondial de l'oralité par l'Unesco, une exception mondiale.

PALAIS DE LA BAHIA

Le palais de la Bahia, aux décorations superbes, dont la construction remonte au XIVème siècle, est, comme la plupart des palais arabes, doté de chambres richement décorées, et renferme de beaux jardins et de jolis patios.

LA KOUTOUBIA

Son minaret est un joyau de l'architecture musulmane. Cette tour domine, du haut de ses 77 mètres, la ville de Marrakech. Construite par la dynastie Almohade, elle n'a que deux rivales: la Giralda à Séville et la Tour Hassan à Rabat, toutes les deux d'ailleurs sont l'oeuvre des Almohades. La Koutoubia frappe le regard par la beauté de ses formes, qui ont été étudiées avec soin et élégance par d'habiles artisans passés maîtres dans le travail de la pierre. Elle est visible à plus de 25 km de la ville. C'est la Tour Eiffel Locale!

MEDERSA BEN YOUSSEF

Construite par le souverain mérinide, Abou El Hassan, au milieu de XIVème siècle, elle a été reconstruite, vers 1564, par le souverain Saadien, Moulay Abdallah. Cette école théologique, est considérée comme l'une des plus vastes du Maghreb, et, dispensait des cours de théologie à des étudiants venus de nombreux pays musulmans. C'est l'un des plus beaux monuments de Marrakech.

MURAILLES

D'une longueur de plus de 10 km, les murailles de la ville disposent de 202 tours carrées, de couleur rouge ocre. Elles ont été édifiées par le souverain Almoravide, Ali Ben Youssef, en 1126, et agrandies par ses successeurs. Ces murailles sont percées de très belles portes richement décorées. LES

TOMBEAUX SAADIENS

Ils datent de l'époque du grand sultan Ahmed El Mansour (1578-1603), et renferment les restes des dignitaires de la dynastie des Saadiens. Longtemps emmurés, ils ne furent découverts qu'en 1917, et ne cessent, depuis, d'impressionner le visiteur par la beauté et la richesse de leur décoration. LES

Le Guéliz

C'est la ville nouvelle, voulue par Lyautey pour ne pas modifier l'harmonie intérieure de la vieille ville. Elle est reliée directement à la place Jemaa el Fna par l'avenue Mohammed V.

L'Hivernage

ui prolonge le Guéliz au sud est limité par les remparts et les jardins de la ménara . Il date également du protectorat. De nombreux hôtels y ont été construits, aérés de grands jardins.

LES ENVIRONS

Les différentes dynasties qui régnèrent à Marrakech ont toujours apporté un soin particulier au cadre naturel de la ville. Une longue lutte, entre l'homme et son milieu, a permis à ce dernier de vaincre le désert et de créer les conditions de son existence. Marrakech symbolise, incontestablement, la victoire de l'homme sur la nature. L'immense palmeraie, entourant la ville, renferme plusieurs dizaine de milliers d'arbres sur une superficie d'environ 15 000 hectares, où une promenade peut apporter une belle bouffée d'oxygène. A quelques kilomètres de Marrakech, des villages exotiques, nichés aux flancs de collines rouge ocre ou verdoyantes, constituent un spectacle saisissant. La plupart de ces villages sont dotés de "Casbahs", autrement dit forteresses appartenant aux descendants des seigneurs de l'Atlas. Asni, Imlil, Ourika ainsi que Tazzerte où se trouvent les anciennes demeures du Caïd Glaoui, constituent un passage obligé pour toute personne désirant avoir une meilleur connaissance de Marrakech et de ses environs. Des torrents perlant du Haut-Atlas vers la plaine finissent en petits cours d'eau, avant d'être canalisés pour servir à l'irrigation des champs et des terres de cultures. LE SENTIER DE LA NATURE La route de Tizi-n-Test est longée par les vallées du Haut-Atlas: des kasbahs sont hérissées sur le pied de la montagne et se confondent au paysage.

MONTS ET MERVEILLES DE L'ATLAS

Vues de Marrakech, les montagnes, avec leur masse imposante et leurs crêtes enneigées, semblent un décor irréel et fabuleux. Il suffit pourtant de parcourir 20 km pour entamer d'inoubliables excursions, et découvrir la grandeur, l'étrangeté et la splendeur des paysages toujours renouvelés de l'Atlas. Au sud-est de Marrakech, traverser d'hospitaliers villages berbères, Aghmat, Dar Caïd Ouriki, suivre la route, flanquée de jardins en terrasses, le long de l'oued Ourika jusqu'à Arhbalou. Et là, que de choix! Obliquer à droite vers l'Oukaimeden (2 600 m), la célèbre station de sports d'hiver, à 74 km seulement de Marrakech, ou bien admirer Setti Fatma et ses noyers centenaires, plonger dans les eaux revigorantes de ses sept cascades, ou encore pousser jusqu'à Annameure, village de la tribu des Aït Oucheg, pour y louer des mulets et grimper jusqu'à Djebel Yagour, haut lieu de préhistoire marocaine qui s'enorgueillit de 2 000 gravures rupestres.

CHANGEZ DE DÉCORS,PRENEZ LE SUD !

A 47 km de Marrakech, sur la route de Taroudant, dans le typique village berbère d'Asni, le troc se pratique tous les samedis, jour du souk. Vers Ouirgane, les paysages évoquent les canyons américains. De magnifiques gorges mènent à Imlil, charmant hameau de montagne. D'ici, partent les randonnées dans le parc national du Toubkal: ascension du sommet (4165 m), point culminant de toute l'Afrique du Nord ou, à 3800 m, celle du plateau de Tazaghaght, désert de pierres si haut perché qu'il domine les nuages. A l'est de Marrakech, que d'eau! Les cascades d'Ouzoud, cette splendide chute de 100 m de hauteur constitue l'une des attractions naturelles les plus renversantes de l'atlas. Un sentier offre des points de vues rapprrochés des chutes: de haut en bas, le panorama impressionne. L'oued Méhasseur, enjambé par le pont naturel d'Imi-n-Ifri, "porte du gouffre" en Berbère, qui tombe en cascades parmi d'énormes rocs, pour s'achever au lac de barrage des Aït-Aadel dans un paysage de collines rouges dénudées.

Pour se déplacer.

A l'exception des souks et de la médina sont la visite n'est concevable qu'à pied, tous les monuments de la ville peuvent être atteints en voiture ou en calèche. Le stationnement ne pose pas de problème.

  • Les calèches sont nombreuses à Marrakech et offrent un mode de locomotion agréable et peu onéreux, à condition toutefois de discuter les prix.
  • Les petit taxis jaunes qui assurent le transport urbain appliquent aussi des tarifs raisonnables, mais qu'il vaut mieux avoir fixé avant la course.
  • Il existe aussi 5 lignes d'autobus sillonnant les principales artères ; la ligne principales relie le Guéliz à la place Jemaa el Fna.

S'organiser.

Les congés hebdomadaires sont officiellement le samedi après midi et le dimanche, mais dans les souks les commerçants préfèrent baisser leur rideau le vendredi, plus tôt l'après midi Heures de fermeture quotidienne : entre 13 h et 16 h. Les musée et jardins sont ouverte tous les jours mais ferment généralement à l'heure du déjeuner puis à 18 h.

Informations pratiques sur Marrakech

MARRAKECH

Ville impériale et emblème du Maroc (elle lui a donné son nom) à l'étranger, MARRAKECH est une cité médiévale qui compte plus de 700 000 habitants et reste, depuis toujours, la capitale touristique. Marrakech (troisième ville du royaume) se situe à 242 km de Casablanca, 334 km de Rabat et à 500 km de Fès. Marrakech est appelée la ville rouge en raison des couleurs terres de tous les bâtiments et maisons.

CHANGE AU MAROC

1 Euro = 11 dirhams environ.
Il existe au Maroc des billets de 20 à 200 dirhams et pièces de 0,5 à 10 dirhams.

LANGUE OFFICIELLE AU MAROC

La langue officielle au Maroc est l'arabe, mais la plupart des gens parlent français ou ont au moins quelques notions.

LES TAXIS À MARRAKECH

Si vous ne voulez pas utiliser les transports en commun (très peu coûteux et assez bien desservis), prenez les taxis, mais exigez le compteur que certains oublient même si cette pratique est de moins en moins courante. Les prix sont très faibles (par rapport à la France par exemple). Les Petits Taxis ne peuvent quitter Marrakech. La nuit tombée le prix est légalement augmenté de 50% mais souvent il faut négocier la course, surtout aux sorties des discothèques. Pour vos plus longs déplacements, hors de Marrakech, vous devrez emprunter les Grands Taxis (prix à négocier).

LES GUIDES À MARRAKECH

Si vous voulez visiter Marrakech ou ses environs, y a les vrais guides (avec leurs badges) et les faux guides qui vous abordent sous le couvert d'une discussion banale (à éviter car la police les pourchasse). Compter 200 dirhams la journée.

FUSEAUX HORAIRES AU MAROC

2 heures de décalage en été. S'il est 14 heures au Maroc, il est 16 heures en France.
1 heure de décalage en hiver. S'il est 14 heures au Maroc, il est 15 heures en France.

L'EAU AU MAROC

Même si l'eau est potable, nous vous conseillons les bouteilles d'eau minérale en vente partout au Maroc (Sidi Ali, Sidi Harazem, Danone, Ciel, etc...)

LA SANTE A MARRAKECH

Dans les nombreuses pharmacies de Marrakech, on trouve à peu près tous les médicaments habituels. Les hôpitaux privés sont d'un bon confort et les médecins généralistes très professionnels. Donc pas de soucis de ce côté-là. Méfiez vous des insolations. Côté nourriture et spécialités marocaines, il n'y a pas de risques.

LES ACHATS AU MAROC

Tous les prix sont discutables (hormis dans certaines boutiques signalées). Sachez négocier, commercer, apprécier, prendre votre temps et rester calme. Méfiez-vous des « antiquités » très chères et éviter les copies (Lacoste, Rolex, etc...) qui risquent de vous causer des soucis à l'aéroport français.

LES POURBOIRES AU MAROC

Ils sont à votre bon vouloir. Sachez que les gens restent tout de même pauvres et que votre générosité sera très appréciée des marocains (gardiens, serveurs, femmes de ménage, vendeurs, personnels divers). En ce qui concerne le parcage des voitures, laissez 5 dirhams le jour et 10 dirhams la nuit, vous serez un prince.

LA CONDUITE A MARRAKECH

Attention, la conduite est très spéciale dans Marrakech. Entre les bus, les voitures, les mobylettes, les vélos, les piétons et les ânes, il faut toujours être concentré sur la route. Les voies sont bonnes et entretenues quoique parfois très étroites (Médina). Ceinture non obligatoire dans la ville. Vitesse à 40 km/h. Attention de bien respecter les stops et feux tricolores car la police guette La nuit, beaucoup de véhicules n'ont pas d'éclairage. Méfiance...

OBJETS PERDUS AU MAROC

Hélas, au Maroc, ce qui est perdu est perdu, il n'y a pas de lieu pour ramener les trouvailles et bien souvent ce que vous avez perdu fait le bonheur de quelqu'un d'autre. Ne soyez pas tête en l'air surtout dans les taxis.

LA SECURITE A MARRAKECH

Que ce soit pour vos enfants ou pour vous-même, Marrakech est une ville sûre où la délinquance est minime. Mais ne tentez pas le sort. Ne sortez pas des liasses de billets de vos poches et ne laissez pas traîner votre portefeuille ou votre caméra ; la tentation est universelle. Attention aux pickpockets sur la Place Jemaa El Fna.

Visites et Excursions : la ville rouge Marrakech

Vallée de l'Ourika: à 30 km de Marrakech, cette vallée s'engouffre dans le

Haut-atlas et nous laisse découvrir une petite rivière bordée de " plages " de verdures où il fait bon sommeiller. Petite recommandation, en cas d'orage,

évitez de vous trouver au fond de la vallée car les eaux montent très très vite et il est impossible d'escalader les parois rapidement (de nombreux

accidents et catastrophes ont déjà eu lieu). Les gargotes ne manquent pas pour déguster d'excellents tagines, allongé sur des tapis. 7 km plus loin, vous

arrivez à Setti-Fatma, village typique où l'on peut escalader la montagne pour découvrir les 7 cascades (attention, c'est très éprouvant !).

L'Oukaimeden : à 74 km, la plus haute station de ski d'Afrique vous attend (pistes vertes à noires mais sur un domaine très

petit : 300 hectares). Plus de 3200 m d'altitude, c'est la principale station du Maroc (neige aléatoire de décembre à mars). Un nouveau télésiège a été

installé et la communauté essaye d'en faire un lieu plus attractif et plus professionnel pour la pratique du ski. En été, balade et découverte de la faune

et de la flore enchanteront les promeneurs. Vous pourrez monter vers le sommet où une vue imprenable sur l'Atlas vous permettra de ramener des photos très

insolites.

ASNI ET TIZI N'TEST Asni est un village berbère à 47 km de Marrakech situé à plus

de 1000 m d'altitude. C'est le souk du samedi qui est le plus intéressant. On y troc tout et surtout les poteries et les bibelots. Attention aux prix

prohibitifs pour les touristes. Si vous continuez en direction de Taroudant, vous emprunterez la route du Tizi N'Test, très impressionnante par sa hauteur

et son étroitesse et merveilleuse pour les sites que vous y découvrirez. Vous pourrez vous prélasser à Ouirgane où les salines et les paysages de montagnes

se conjuguent admirablement. Non loin de là, les gorges N'Fis vous apporteront fraîcheur et rêveries.

LE HAUT ATLAS Asni est le

point de départ pour de merveilleuses randonnées dans les hauteurs marocaines. Vous pourrez affronter l'ascension du plus haut sommet d'Afrique du Nord qui

est le massif du Toubkal avec ses 4167 mètres d'altitude. L'excursion est généralement d'une semaine et vous laissera des souvenirs uniques. Le mieux est

de faire appel à des professionnels car à cette hauteur, les risques ne sont pas nuls et des consignes de sécurités sont tout de même à respecter. De plus,

même si l'hospitalité berbère est exemplaire, l'organisation d'un bivouac ne se fait pas à la légère.

MOULAY BRAHIM : à 5 km d'Asni, ce petit village haut perché est fréquenté presque

uniquement par les marocains qui en ont fait une sorte de lieu de pèlerinage ou de vacances. Certaines femmes accrochent des rubans dans les arbres.

Lorsqu'ils se détachent, l'histoire dit qu'elles sont alors fertiles. Les échoppes sont nombreuses et la foule très dense.



OUARZAZATE & TIZI N'TICHKA : à 196 km, Ouarzazate vous propose ses studios de cinéma très réputés(Studios Atlas), sa grande Kasbah

(Taourirt) et son centre artisanal. C'est surtout le point de départ des excursions dans le désert. Tizi N'Tichka (à 2260 m) est la route obligatoire où

les paysages de désert et de verdure se délaissent, engloutissant de petits villages berbères typiques. Le vent et les virages seront vos compagnons de

voyage..

LES CASCADES D'OUZOUD : à 202 km, ces cascades (on en note plus de 20) se déversent dans un torrent impressionnant. Si vous

êtes courageux, vous pourrez vous rafraîchir dans l'eau pure mais surtout escalader, admirer les moulins et peut-être voir quelques singes

sauvages...

OUALIDIA : à 210 km, cette petite ville encore peu connue des touristes vous séduira par son authenticité. Les plages

sont calmes et propres. Vous pourrez vous baigner sans craintes des grosses vagues (attention plages non surveillées), bronzer tout à loisir ou alors

partir à la pêche avec un authentique marin. La ville est productrice de fameuses huîtres et les fruits de mer vous émoustilleront les papilles. De

longues balades vous y attendent. Si vous n'aimez pas les villages envahis par les tours operators (pour combien de temps?), c'est là qu'il faudra vous

rendre.

LA Vallée DU DRAA : Le Dra est le nom de l'oued que vous suivrez au fil de votre périple. Paysages arides et immenses

palmeraies seront vos compagnons de voyage jusqu'au désert envoûtant et inoubliable où les hommes bleus vous attendent. Mais avant d'y arriver vous ne

manquerez pas de visiter les ksours (villages fortifiés) avec leurs spectacles multicolores, la vie locale immuable, les épices aux parfums inoubliables,

les balades en dromadaires. A Tamegroute, vous pourrez également visiter une bibliothèque renfermant des trésors historiques.

LA Vallée du Dadès : également le nom d'un oued qui serpente dans l'Atlas. Les paysages y sont très diversifiés et vous

passez aisément d'un désert aride à une superbe oasis envahie de dattiers et d'oliviers. Vous apercevrez les fameuses kasbahs de pisé fortifiées et érigées

sur plusieurs étages. Votre odorat sera mis à contribution car cette vallée est aussi le pays des roses, notamment à El Kelaâ où vous pourrez acheter

l'eau de rose dont les marocains sont si friands. Puis, vous ne manquerez pas de voir les gorges du Dadès, merveilleux canyon au milieu de nulle

part.

AîT BENHADDOU : à 160 km, exceptionnel pour son vieux village où beaucoup de films ont été tournés. Même si tout est un peu

en ruine (les habitants n'y vivent presque plus), il reste plein de magie et de beauté dans ses petites ruelles étroites et le ksar empreint d'histoire

vous permettra de prendre de superbes photos de coucher de soleil avec des couleurs que vous n'aurez certainement jamais vues ailleurs.

LE

BARRAGE DE LALLA TAKERKOUST
: à 40 km de Marrakech, un barrage impressionnant vous ouvre son lac artificiel. C'est le lieu privilégié des

marocains pour se baigner dans les eaux claires de cet immense lac qui fait l'objet de convoitises immobilières. Un essor touristique y est attendu. En

attendant, la vue est magnifique et l'on peut même faire du pédalo ou de la barque. Pour les autres, des locations de quads vous permettront de découvrir

les environs. Les gourmands ne sont pas oubliés ; plusieurs petits restaurants vous proposent des plats typiques. Une pointe de fraîcheur et le calme aux

portes de la ville rouge.

ESSAOUIRA : à 186 km, ce petit port de pêche est une ancienne cité fortifiée le

long de l'océan. La tranquillité de la ville et son climat particulier en font un lieu de prédilection pour les surfeurs venus du monde entier. Le vent,

très souvent présent, freine un peu les fanas de bronzage. La petite Médina a gardé son charme typique même si de plus en plus de touristes l'envahissent.

Les poissons fraîchement pêchés vous seront proposés sur le port, mais n'hésitez pas à chercher les petits restos moins onéreux. L'huile d'Argan est une

spécialité de la ville ainsi que les magnifiques objets en bois de thuya. Les animations nocturnes sont inexistantes, mais les bouffées d'oxygènes de la

journée compensent largement.

Histoire de Marrakech

Marrakech, (prononcée en arabe Marrak'che), est longtemps restée la rivale sudiste de Fez en tant que capitale impériale. Marrakech s'étend sur une vaste plaine - "du Haouz" - encerclée par sept kilomètres de murailles rose-rouge en "tabiya",un mélange de sable rose local et de chaux. Cette couleur couvre les monuments de cette ville ainsi que ses habitations anciennes et modernes, ce qui vaut pour la ville comme surnom "Al Hamra" (la rouge).

Les remparts furent érigés en 1126/27, pour remplacer la barrière de ronces qui protégeait le premier campement almoravide. Les premiers sujets almoravides incluaient des tribus de l'Atlas, des nomades du Sahara, diverses peuplades africaines et maghrébines vaincues ainsi que d'anciens esclaves noirs affranchis. Le visiteur remarquera que les habitants de Marrakech sont en moyenne de couleur plus en foncée que les habitants des autres villes marocaines, en dehors de la population noire cela s'entend.

Ainsi, Marrakech est "la plus africaine" de toutes les autres grandes cités du Maroc ; une africanité qui dépasse les confins du Sahara occidental marocain pour s'étendre à Tombouctou, à Dakar, à la guinée, etc.

Par ailleurs, le site naturel de Marrakech est d'une beauté à couper le souffle : Située dans une immense plaine gagnée sur le désert grâce à la ténacité des hommes, avec en toile de fond Le majestueux Haut Atlas, la plus grande chaîne de montagnes du Maroc, aux sommets enneigés et avec comme ceinture une palmeraie aux milles et un palmiers... Un décor qui en a enivré plus qu'un.

De toutes les villes impériales marocaines, Marrakech est sans doute celle dont le nom évoque le plus l'exotisme, le dépaysement et l'enchantement. Ville chargée d'histoire, Marrakech n'est sûrement pas une ville quelconque, anodine. Tout y est en effet original, excitant, envoûtant même diront d'autres : son site, sa population hétéroclite et connue pour un sens de l'humour épatant, son artisanat souvent rival de la belle Fez au nord du Maroc, les artistes internationaux qui en sont tombés amoureux et qui y vivent en tout anonymat, sans oublier ses si beaux Riads que le monde entier s'arrache ...

La ville a su garder intacts beaucoup de ces petites choses qui avaient façonné son visage et qui continuent à survivre hors du temps. D'abord son artisanant ; des chefs-d'oeuvre qui naissent des doigts et des mains des artisans Marrakchis : cuir tanné à l'ancienne, travail du fer forgé exporté partout dans le monde, habits traditionnels marocains, lampes traditionnelles en peau de mouton aux formes artistiques, pouffes brodés, tapis majestueux, etc.
Les caravanes, qui jadis assuraient un commerce florissant avec l'Afrique noire, avaient l'habitude d'y faire escale à la recherche d'un repos réparateur avant la grande traversée du Sahara. L'ingéniosité et l'opiniâtreté des hommes ont fini par trouver une solution à la rareté de l'eau. Des khittaras (ou réservoirs) souterrains y emmagasineront l'eau et empêcheront l'évaporation du précieux liquide, qui fait vivre une immense palmeraie protégeant des remparts ocres qui, de leur côté, entourent la "médina ou ville traditionnelle".

Un peu d'histoire...

En 1053, de retour d’un pèlerinage à la Mecque, Yahia Ibn Ibrahim chef d’une tribu de nomades berbères, les Sanhadja aux visages voilés, demande à un maître spirituel, Abdallah Ibn Yassin "d’enseigner" à son peuple. Ils se retranchèrent dans un ribat "couvent fortifié", en plein désert, pour "bénéficier" d'une formation religieuse, morale et militaire, qui vont les transformer en de redoutables soldats, inimitables stratèges et pieux gouvernants. En 1054, "les gens du ribat" Al-Mourabitoun, (nom francisé en Almoravides) font naître un puissant empire, en prenant une riche cité caravanière : Sijilmassa. En 1056, Abou Bakr, commandant des armées Almoravides prend Taroudant, puis franchis l’Atlas et s’empare d’Aghmat. En 1062, Abou bakr installe un vaste camp militaire dans la plaine du Haouz, c’est l’embryon de Marrakech.

Rapidement Youssef Ibn Tachin (Youssef Ben Tachfine) évince Abou Bakr, dont il était le lieutenant et s'institue commandeur des croyants et fonde Marrakech, qui sera la seconde capitale historique du Maroc.
Très vite Marrakech, sous l'impulsion des Almoravides, hommes pieux et austères, devint un important centre commercial, culturel et religieux pour l'ensemble du Maghreb, l'Andalousie et une partie de l'Afrique noire. Le fils de Youssef Ibn Tachfine, Ali Ben Youssef, fortifia la ville en dressant des remparts sur plusieurs kilomètres, et, en édifiant des mosquées et des médersas (écoles) qui subsistent encore de nos jours. L'Espagne musulmane exerça une grande influence sur l'architecture de la ville et vice-versa, Les deux dépendant du même Empire :celui marocain.

Né dans un petit village berbère de l’Anti Atlas, Mohammed Ibn Toumert étudie la théologie en voyageant dans le monde Musulman pendant dix ans. En 1125 il installe à Tin Mal (Tinmel), dans le Haut Atlas, un ribat pour prôner un rigorisme intransigeant. La dynastie des Almohade (AlMouahidine les unificateurs) était presque née. A Marrakech, il trouble les théologiens officiels, il se présente comme le mahdi (l’envoyé de Dieu), et ses prêches enflammés contre les Almoravides. Avec l’aide des tribus Masmouda du Haut Atlas et du Sous, il organise une coalition avec toutes les oppositions aux Almoravides et en 1130 il tente une première invasion de la capital, qui échoue et la moitié des dirigeants Almohades périrent.

Quelque mois plus tard, Ibn Toumert décède, sa mort fût cachée pendant deux ans, le temps de mettre en place le nouveau commandeur : Abd El Moumen fût désigné officiellement comme chef du mouvement Almohade, et prit le titre de Calife et s’empara méthodiquement du Maroc. Cela lui prit plus de dix ans. Au printemps 1147, après un long siège, il prit Marrakech et instaura le règne des Almohade.
La dynastie Almohade, entreprit l'agrandissement et l'embellissement de Marrakech. Yacoub AL MANSOUR entreprit la finition de la construction de la mosquée et du minaret de la Koutoubia, un des plus célèbres monuments du monde islamique, et qui est, pour Marrakech, ce qu'est la Tour Eiffel pour Paris. La ville connaissait alors sa période de prospérité et de gloire. De nombreux écrivains et poètes venus d'Andalousie et d'ailleurs, attirés par l'intense activité culturelle et artistique, contribuèrent par leurs écrits à son rayonnement.

Entre Taza, Tlemcen (1) et le Figuig, dans les steppes orientales, la tribu Zénète (berbères des hauts plateaux, nomades éleveur de chameaux et de moutons), unie à celle des Beni Mérine (les Mérinides) menés par un chef énergique en la personne d'Abou Youssef Yâacoub, n’acceptent pas les défaites successives et occupent tout le nord du Maroc.

Ils s’assurent ensuite le contrôle des routes caravanières du sud et prennent Sijilmassa et les oasis de la vallée du Drâa. Ce n’est qu’en 1269 qu’ils prennent Marrakech, mettant définitivement fin à la dynastie Almohade. Abou Youssef Yâacoub se proclame alors sultan et établit sa capitale à Fez El-Jédid.
L'avènement des Mérinides eût des conséquences désastreuses sur Marrakech qui se voyait abandonnée par ses savants et artisans et délaissée au profit de Fez, sa rivale de toujours.


(1)Rappelons que Tlemcen actuellement algérienne, faisait partie à l'époque de l'Empire Chérifien du Maroc.
Au début du XVI siècle, les armées chrétienne font pression sur le sol Marocain. Cela suscite un profond renouveau du sentiment religieux. Une famille originaire d’Arabie, descendant du Prophète, les Saadiens, s'est implantée dans la vallée du Draa, organise une véritable guerre sainte contre l’envahisseur Chrétien.

Ils trouvent leur chef dans El Kaïm et mènent de front reconquête des enclaves Portugaises sur le sol marocain et conquête du pouvoir. Ils s’emparent de Marrakech en 1525.

En 1551, le Sultan Saâdien, Mohamed Al Mahdi , dont la dynastie régnait entièrement sur le Maroc depuis 1529, installa sa capitale à Marrakech. La ville ocre put ainsi renouer avec ses fastes d'antan.
En effet, les Saadiens en grands bâtisseurs, restaurèrent les monuments tombés en ruines et édifièrent de somptueux palais, notamment le palais "Badi" construit par le Sultan Ahmed El Mansour Ed-Dahbi dit le victorieux doré, victorieux puisqu'il put battre le fort Royaume portugais lors de la bataille des trois Rois, doré en raison du commerce de l'or qu'il entretenait avec le Soudan.
Bien que complètement abandonné de nos jours, le palais "Badi" sert de cadre au célèbre et traditionnel Festival National du Folklore qui réunit, en juin de chaque année, les meilleures et nombreuses troupes folkloriques venus des quatre coins du Maroc du Maroc.

Sous le règne du sultan Ahmed El Mansour Ed-Dahbi , Marrakech atteint l'apogée de sa gloire.

Mais de nouveau, une autre dynastie, l'actuelle Dynastie Alaouite, succéda aux Saadiens et le Sultan Moulay Ismaïl, contemporain de Louis XIV, entreprit la construction d'une nouvelle capitale, Meknès, dans le but d'en faire une "Versailles" marocaine.

L'instauration du protectorat français sur le Maroc, en 1912, consacra l'émergence de Rabat comme capitale administrative du pays marquant définitivement la fin du caractère impérial contemporain de la ville.

Malgré les péripéties de l'histoire, Marrakech a profondément marqué la vie du Maroc des siècles durant, au point que les étrangers appelaient le Maroc, Royaume de Marrakech. On dit d'ailleurs que le mot "Maroc" est une déformation du nom de cette ville somptueuse.